Rencontrez Stéphanie Emond, Ambassadrice des Masques Nathon Kong
C'est un honneur d'avoir Stéphanie Emond comme ambassadrice des masques en soie Nathon Kong. Elle est une figure importante à Montreal, au Québec et une femme accomplie à l'international. Nous avons eu le plaisir de parler avec Stéphanie de ce qui inspire son travail et elle nous donne ses conseils pour les entrepreneurs de demain.
Q: Vous êtes une entrepreneure reconnue au Québec et très investie dans la philanthropie, vous nous faites l’honneur et le plaisir de devenir une ambassadrice de nos masques en soie.
Votre aspiration depuis toujours est de réunir l’hospitalité, la santé et l’architecture au coeur d’un même projet. Vous vivez alors en Espagne lorsque vous vient la première idée de spa sur la côte Catalane mais c’est lors d’un séjour au Québec que vous découvrez l’écrin de nature parfait avec votre père. Vous quittez l’Espagne pour réaliser ce projet qui deviendra la marque Balnéa, reconnue Internationalement. Vous êtes le fondateur de spa Balnéa. Vous avez impliqué par la suite plusieurs concepts dont le spa Bota Bota qu'on ne présente plus à Montréal, le restaurant LUMANI, ainsi que l'événement gastronomique l’Été des Chefs.

Crédit Photo: botabota.ca
Plus récemment vous avez créée KABÃL Design et Emondo collectif qui vous permettent de vous consacrer un peu plus au design, l’architecture, l'environnement et l’art en réalisant des projets pour de grandes entreprises, restaurants, spas, hôtels et particuliers. Vous étiez l’une des cinq finalistes pour le prix Entrepreneure Canadienne de l’année 2018 organisée par Veuve Clicquot, votre parcours est très inspirant et reconnu.
Le bien-être, l'environnement, le design et l'art ont toujours été au coeur de vos projets, avec Kabal Design et Emondo Collectif, vos dernières créations d'entreprises, quels sont vos objectifs et vos nouvelles aspirations pour la suite?
S: Toujours avec les mêmes valeurs, le même amour pour le bien-être, la santé, la nature, le design. Faire ce qui me ressemble, des projets qui me passionnent, tant ici au Québec qu’en Europe. En ce moment je collabore sur différents projets avec des équipes, à Montréal, mais aussi en Suisse et en France. Je suis aussi partenaire dans une nouvelle compagnie en technologies, ce qui est très nouveau pour moi, mais qui rassemble mes valeurs.
Des objectifs précis cette année ? Je me pose toujours la même question le 1er janvier et je ne trouve jamais une réponse bien précise. Il y a des gens qui se traçent un parcours de vie bien précis avec des étapes définies. Pour moi, mon côté instinctif me sert plutôt bien. Je me laisse porter par des projets qui me parlent, des rencontres que je fais. Je crois profondément au synchronisme de la vie : des rencontres stratégiques, un timing idéal et une mission alignée sur nos valeurs sont la base d’un projet réussi. Il faut aussi accepter que les choses puissent évoluer et qu’on doive changer de stratégie, mais l’essentiel c’est d’y prendre du plaisir et d’être en accord avec ses valeurs. Je pense que c’est un bel exemple à montrer à mes enfants.
Ce sont parfois des rencontres inattendues qui m’amènent un nouveau projet, comme mon dernier projet en Suisse, suite à une rencontre un peu fortuite, qui m’a amené là.
Je fais confiance à ma bonne étoile et j’accepte ces clins d’oeil du destin avec passion.
Q: Quelles sont les valeurs personnelles et professionnelles qui vous ont amené à un tel parcours et qui vous accompagnent toujours?
S: Bien, c’est un amour pour la santé, le bien-être, la nature, le design, l’architecture, l’art ainsi que pour le plaisir de recevoir. Ça fait beaucoup de sens pour moi de créer de beaux espaces, des lieux où les gens se sentent bien, tant physiquement qu’émotionnellement.
D’ailleurs, BALNEA, le premier spa que j’ai créé il y quinze ans, affichait comme motto: “Quand la détente devient une forme de l’art”. C’est un genre de lifestyle, mon amour pour le beau qui fait du bien, dans un cadre qui inspire. Tous mes projets par la suite ont respecté ce mode de vie, même si tout à fait différents.

Q: La pandémie de la COVID19 a mis un frein à l'économie mondiale et aura un impact durable surtout dans votre secteur, le tourisme - l'art de vivre, comment voyez-vous le futur d'un point de vue entrepreneurial? Des conseils pour les entrepreneurs de demain ?
S: C’est difficile à dire à quel point ces secteurs seront affectés à long terme. Déjà, toutes les pratiques ont dû être complètement réfléchies, revues et adaptées et nous verrons au cours de la prochaine année quel genre de nouvel équilibre nous retrouverons. Je crois profondément que ce temps d’arrêt obligatoire nous fait prendre conscience de la fragilité de l’équilibre, non seulement celui de la planète, mais aussi le nôtre, comme individu, comme famille, comme communauté. Que ces moments de grands bouleversements nous ramènent à l’essentiel, à l’élimination d’un certain superflu. L’impact va être extrêmement difficile pour certaines industries, mais de nouvelles économies et façons de faire plus responsables émergeront.
Je crois que les gens consommeront moins, mais mieux et que cela impactera positivement les choix des entreprises, dans les choix des approvisionnements plus locaux, plus écologiques, par exemple.
Certainement, je crois qu’à long terme cette transformation aura des impacts positifs sur la santé de la planète. La prise de conscience collective que nos tous nos choix génèrent une différence à la fin d’une journée, d’une semaine, d’une vie. Le pouvoir que nous avons tous comme consommateur est une grande arme que nous devons utiliser avec conscience.
Il y a un retour à la nature, au bien-être, la santé. On comprend davantage l’importance d’être heureux dans son environnement de travail, de vie, tant dans notre tête que dans notre corps. Cette crise aura au moins le mérite de faire des humains plus responsables et sensibles. Notre empreinte carbone sera certainement moins grande avec une grande réduction de voyages pour quelques années. En tant que grande voyageuse, c’est bien sûr une adaptation, mais ça me fait réaliser à quel point le bonheur n’est pas toujours bien loin.
Q: Avec tous les changements à venir, est-ce que vous auriez des conseils pour les entrepreneurs de demain ?
S: Je crois que la postérité des entreprises passera par des choix plus responsables, peut-être moins payants sur le moment, mais qui, sur le long terme le seront davantage. Promettre et offrir des produits, des services, une approche avec un bénéfice véritable et durable pour non seulement l’usager, mais sa communauté, son environnement.
Par exemple, je crois que l’industrie de la mode va se transformer, les innombrables collections de nouvelles tendances saisonnières seront remplacées pour offrir une mode plus intemporelle, avec des produits de plus grande qualité qui pourront passer à travers les années gracieusement. Les conditions de travail de la main d’œuvre devraient s’améliorer également.
Q: Vous êtes très sollicitée et c'est un grand honneur pour nous de vous avoir comme Ambassadrice, quelles ont été vos motivations pour représenter nos masques ?
S: Comment ne pas tomber sous le charme de Nathon Kong à la
première seconde? Ayant moi aussi beaucoup voyagé, j’aime son histoire, ses origines, son ouverture sur le monde. Il n’a pas suivi le chemin qui avait été tracé pour lui, il a exploré et a suivi ses passions. Il me consulte parfois pour des décisions d’affaires et sa façon différente d’être à la fois un entrepreneur, un artiste, un mécène, me touche beaucoup. C’est donc un réel plaisir d’être Ambassadrice pour les magnifiques masques en soie.
Q: Quel lien et impact, l'art a-t-il pu avoir dans votre vie personnelle et professionnelle ?
S: J’ai habité en Espagne pendant quatre ans et je vivais à côté du musée de Picasso. J’y faisais un tour chaque semaine et en fait, la ville est inondée d’art : Picasso, Dali, Gaudi, Miro... La maison de Dali à Cadaquès est un lieu qui m’a marquée et m’inspire, un univers fantastique où l’on mélange art, folie, romantisme ! Aussi, la musique, la danse, l’art visuel, le design, l’architecture, font partie de ma vie tous les jours, ça rend la vie plus belle et colorée.

Crédit Photo: gourmandbreaks.com
Je suis aussi très fière d’être membre du comité organisateur du Cercle des Anges au Musée des Beaux-Arts de Montréal, c’est devenu une deuxième maison pour moi et d’ailleurs là que Nathon et moi avons fait connaissance!
Merci Stéphanie pour cet échange et vos conseils, nous en sommes très reconnaissants.